Ff Shane Mitchie

Mitchie soupira lorsque de soulagement lorsque la dernière heure sonna enfin. Elle avait passé la journée à imaginer Shane entrain de lire sa dernière lettre et avait parcouru la sienne les joues rouges. Quittant son cours de math, elle rejoignit le plus rapidement possible le secrétariat et sourit en voyant son copain de dos. S’approchant, elle se mit sur la pointe des pieds et chuchota :

- Hello pretty boy. Ta journée a été bonne ?

- Plus tard les questions, marmonna-t-il contre ses lèvres.

Aussitôt elle répondit à son baiser entourant son cou de ses mains, frôlant sa nuque, alors qu’il posait sagement ses mains sur sa taille. Lentement, il approfondit leur baiser et elle s’accrocha à lui, comme si sa vie en dépendait. Elle aimait le sentir contre elle alors qu’il l’entourait de ses bras. Dans ces trop rares moments, elle avait la fugace impression de se fondre en lui, comme s’ils ne faisaient plus qu’un. Le manque d’air les sépara et elle grogna :

- Si tu savais comme je hais mes parents là tout de suite.

- Si ça peut te rassurer, je les hais aussi. Mais assez parler, chuchota-t-il avant de l’embrasser une nouvelle fois.

Elle répondit spontanément se collant à lui et sourit en sentant les mains de son copain chercher le bas de son haut. S’écartant, elle chuchota :

- Pas de bol, j’ai une robe aujourd’hui !

- Tu veux me rendre fou avoue ?

- Ouais je brûle d’envie que tu soies fou de mon corps !

- C’est déjà le cas, t’en es consciente ?

- Non, j’ai envie que tu sois tellement de fou de moi, que tu ne puisses plus faire un pas, ni vivre une seule seconde sans penser à moi. Comme c’est le cas pour moi.

Pour toute réponse, il la colla contre le mur et revint l’embrasser avant de faire passer une main entre eux. Délaissant ses lèvres, il embrassa son cou alors que ses doigts cherchaient à faire remonter la robe de sa copine. Le sentant, elle s’écarta, les joues rouges.

- T’es dingue ? Tu veux qu’on se fasse renvoyer pour atteinte à la pudeur ?

- C’est ce que j’allais vous demander, soupira Jeanne.

Les deux se tournèrent pour voir la secrétaire les fixer amusé. Shane lui avait raconté, un peu plus tôt la raison de cet éloignement et la jeune femme ne comprenait pas la décision des parents de Mitchie aussi elle s’était promis de les aider.

- Bon, avant de vous laisser tous les deux, est-ce que vous accepteriez de me rendre un léger service ? Il faut que j’aille voir le directeur pour régler un problème avec un surveillant, mais il me faut deux volontaires pour fermer les toilettes de la cour. Je peux vous confier les clés ?

Ils acceptèrent avec empressement et elle leur tendit le trousseau avant de rejoindre le directeur. Main dans la main, ils rejoignirent les toilettes qu’ils fermèrent, seulement quand ils arrivèrent à ceux des filles, Shane les fit entrer et les bloqua contre la porte. Mitchie eut à peine le temps de sourire que déjà il l’embrassait à nouveau sans crainte de se faire prendre. Dès lors leur baiser devint plus passionné et lorsqu’il passa sa main sous sa robe, elle le laissa faire avant de rejeter sa tête en arrière quand il frôla son ventre du bout des doigts. Comprenant que c’était une zone sensible chez elle, il appuya ses caresses et elle soupira avant de chercher ses lèvres pour l’embrasser fougueusement. Grognant contre sa bouche, il se colla à elle le plus possible et elle sourit avant de placer une de ses jambes autour de sa taille. Quelques secondes plus tard, elle entourait sa taille de ses jambes, l’emprisonnant contre elle. Oubliant où ils étaient, ils se laissaient porter par la passion qu’ils éprouvaient pour l’autre et elle gémit son prénom lorsqu’il caressa ses fesses passant ses doigts sous son shorty.

Des pas se firent entendre dans le couloir et elle revint au présent. A contrecœur, elle s’éloigna de enlevant ses mains de sur elle. Il soupira déçu ce qui la fit rire doucement.

- Ce n’est que partie remise. On trouvera un moyen de se revoir, je te le promets !

- Ouais mais c’est frustrant comme situation. Au fait, je ne t’avais pas demandé de ne surtout pas mettre de robe ?

- Si tu l’as dit dans ta lettre de ce matin. Que j’ai eu qu’en arrivant.

Elle revint l’embrasser avec douceur et afin de détendre l’atmosphère, chercha à lui enlever son tee-shirt. Il rit doucement à son tour et l’attrapa sauvagement pour déposer le plus doux des baisers sur ses lèvres.

- Qu’est-ce que tu essaies de faire là ?

- Piquer ton tee-shirt en guise de souvenir !

Elle lui sourit avec innocence avant de faire face au miroir pour replacer ses vêtements. Seulement quand elle le vit enlever son tee-shirt, elle le fixa étonnée.

- Tu fais quoi ?

- Je te donne ton souvenir, chuchota-t-il en embrassant son cou.

Elle déglutit en le sachant torse nu contre elle et dut se faire violence pour ne pas se laisser aller dans ses bras. Elle soupira son prénom voulant s’écarter de lui mais il anticipa son geste en entourant sa taille. Avec ses doigts, il remonta une nouvelle fois sa robe, frôlant son ventre la faisant soupirer de bonheur. Il sentait bien qu’elle résistait mais petit à petit, elle se laissa porter par ses caresses et bientôt, elle devint guimauve dans ses bras. Sans lui demander réellement son autorisation, il glissa ses mains dans son dos, alors qu’il titillait une zone très sensible de son cou, avec sa langue et dégrafa son soutien-gorge. Elle soupira un non de moins en moins convaincant et il continua, murmura un « chut. Laisse-moi faire » contre sa peau. Faiblement, elle acquiesça, incapable de résister à la douce torture qu’il lui faisait subir. Seulement si au départ, il avait simplement prévu de prendre le sous-vêtement qu’il détachait, lorsqu’il sentit sa poitrine contre ses mains, il perdit pied et les caressa doucement arrachant des gémissements à sa petite amie qui se cambra.

Une nouvelle fois on marcha dans le couloir mais aucun d’eux ne l’entendit. Ils avaient complètement oubliés où ils se trouvaient. Tout ce qu’il leur importait était la présence de l’autre aussi ils sursautèrent quand le portable du garçon sonna. Se reprenant, il décrocha, répondant avec une voix plus rauque qu’à l’ordinaire.

- Ouais ?... Ah. Et alors ?... Ah ouais ? T’as vraiment pas de bol, va falloir que tu attendes que je revienne…

Comprenant qu’il parlait avec son père, la jeune femme commença à se rhabiller puis sourit. Tout en le fixant, elle termina ce qu’il avait commencé et il déglutit en la voyant faire, oubliant son père qu’il l’attendait dans le hall. Tout ce qui comptait pour le moment était le petit morceau de dentelle rose que la jeune femme venait de poser sur le lavabo. Replaçant sa robe, elle fit face au miroir afin de se recoiffer puis se tourna vers lui. Prenant l’objet, elle raccrocha et chuchota :

- Remets ton tee-shirt, tu me le donneras demain.

Souriant, il admit qu’elle n’avait pas tord et ils quittèrent les toilettes qu’ils fermèrent peu après. Shane la prit dans ses bras déposant son bras sur ses épaules alors qu’elle entourait sa taille. Encore sous l’influence de ce qu’ils venaient de faire, ils arrivèrent dans le hall le sourire aux lèvres. Sourire qui fondit quand ils croisèrent le regard furieux de Declan.

- Ah t’es encore là, dit simplement son fils. Je ne te présente pas ma copine !

- Monsieur Gray, dit-elle poliment.

- Mademoiselle Torrès. Puis-je savoir comment vous vous êtes retrouvé ?

- Non, décréta son fils avant de se tourner vers sa copine. Attends-moi, j’ai un truc à te donner.

Declan voulut les empêcher seulement Shane prit sa petite amie et entra dans le secrétariat. Il observa le bureau et nota qu’il était vide. Aussitôt, il prit la brunette avec lui et ferma la porte. En quelques secondes, il retira son tee-shirt et enfila son pull. La jeune femme le regarda d’abord choquée, puis amusée. Prenant le vêtement, elle le plia et le mit dans son sac avant de l’embrasser. Ressortant, elle salua Declan et partit en direction de son casier, afin de prendre ses affaires de cours.

Naturellement lorsqu’elle revint le hall était vide mais elle s’en moquait. Mordant sa lèvre inférieure, elle rentra chez elle d’un pas tranquille et s’enferma dans sa chambre à clé. Allongée sur son lit, elle sortit le tee-shirt et inspira longuement. « Vous ne nous empêcherez pas de nous aimer, songea-t-elle. C’est une certitude. Et tant pis si je dois attendre d’être majeure mais je sortirais avec lui sans se soucier de votre avis. »